Carême
J’ai pris l’habitude de faire subir un régime au capitalisme intérieur à travers le carême.
J’ai pris l’habitude de faire subir un régime au capitalisme intérieur à travers le carême.
Écoute le son de ta roulotte intérieure, ton refuge mouvant, ta maison nomade, qui n’est pas un point fixe à atteindre, qui n’est pas un char allégorique ni un véhicule de vitesse ou de prestige. Comme elle, tu es insaisissable et mobile. Tu ne stagnes pas, si tu déroutes.
Elle est étonnante, cette résistance, cette épaisseur qu’on nomme étrangement la vie, qui est souvent plutôt quelque chose qui empêche la vie, qui gêne sa libre circulation.
Comment inscrire le sentiment révolutionnaire de l’amour dans la durée? Comment l’amener à quelque chose d’autre qu’un produit dopant? Comment puis-je travailler à me changer durablement à travers l’amour? Je veux dire, plutôt que de tenter d’immobiliser le sentiment amoureux, de le civiliser, en pure perte?
Quelqu’un qu’on ne peut pas intoxiquer par la honte, jamais on ne peut le démolir, le manipuler ou le dominer.
Je suis porté par une multitude étourdissante d’angles, d’influences, et je suis impossible à exprimer sans ce véritable parlement de papes que je porte.
comme une bouteille en sel à la mer
À quoi pourrait ressembler l’aspect masculin du pouvoir… sans le patriarcat? Le pouvoir sans l’oppression?
Frères humains qui après nous vivez, vous êtes de même nature, faits pour la Rencontre.
Cette vague qui pousse les gens les unes vers les autres est une force vive et spontanée, qui se reproduit rarement en cage ou en prison, jamais en laboratoire.
Si on peut trouver dans le DSM un diagnostic appelé trouble oppositionnel, la seule morbidité non répertoriée est peut-être le trouble de l’obéissance.